P.O.T.F.O.C.

La POTFOC, alias la Police of the Fun of Chantelouve, a pris d’assaut le Col d’Ornon lors du festival de la Semaine 34, lançant les festivités tout en maîtrisant les débordements explosifs des festivaliers. L’ambiance était électrique, mais les agents de la POTFOC étaient là pour veiller au grain.

Dès le premier jour, un événement inattendu a secoué les lieux : un mystérieux vaisseau non identifié a atterri à quelques mètres de la foule. En un éclair, les agents ont sécurisé le périmètre, laissant la population médusée et curieuse de découvrir l’origine de cette visite imprévue. Pourtant, la créature à bord est restée non identifiée, renforçant le mystère.

Le mardi, les festivaliers ont pu apercevoir la créature planer au-dessus du Col d’Ornon avant de se poser près du gîte de Chantelouve. Mais à l’arrivée de la POTFOC, renforcée par sa branche jeunesse, l’étrange être a pris la fuite. Les recherches pour la localiser se sont révélées infructueuses, mais un message a finalement été décrypté : « Ma maison me manque ». Un appel au secours ou une menace déguisée ?

Les agents seniors ont immédiatement vu dans ce message une intention d’invasion, prônant la fermeté. Mais la branche jeunesse de la POTFOC, plus empathique, a contesté ce jugement, convaincue que la créature ne cherchait qu’à rentrer chez elle. Cette divergence a enflammé les esprits et déclenché une rébellion des jeunes agents contre leurs aînés, refusant de cautionner une réponse agressive. La tension a culminé lorsqu’un discours des seniors, destiné à rassurer la population, a été interrompu par des projectiles en signe de protestation.

Le chaos s’est intensifié lorsque même des agents expérimentés ont rejoint le mouvement de rébellion, dénonçant l’autoritarisme des seniors. Profitant de cette confusion, Zira, la mystérieuse créature, est enfin entrée en contact avec la population lors d’un rare moment de calme festif. Face aux abus de pouvoir révélés, les habitants ont pris les choses en main, attachant les agents seniors à des poteaux en guise de protestation.

Face à cette insurrection populaire, les autorités locales sont intervenues, concluant que les seniors de la POTFOC devaient être destitués. Une décision que ces derniers ont fini par accepter eux-mêmes, laissant Zira libre de ses mouvements et marquant ainsi la fin d’un chapitre aussi étrange qu’inoubliable.